Byakko, le Tigre blanc



Population : 1.3 millions.
Capitale : Saitama-eki.
Territoire : Saitama-eki, Sapporo-eki, Kakusareta umi, Shinda sekai no chi.
Economie : Robotique, cybernétique, terraforming.
Armée : 2580 personnels*.

Le Tigre blanc est une communauté prospère recherchant activement de nouveaux territoires éloignés du système de Sheliak. La propagande diffusée quotidiennement à travers le réseau holographique local maintien un état de transition parmi la population, et encourage les candidats à un troisième exode, cette fois-ci volontaire.

Dès l’arrivée dans le système, la communauté majoritairement japonaise découvre une petite lune en équilibre entre de puissants champs de radiations. Deux gros Porteurs sont démembrés afin d’aménager un abri temporaire. Plusieurs familles d’ingénieurs ont pu charger un important matériel de terrassement en partant de Peryton, et ce sont eux qui prennent la direction des opérations pour excaver la roche lunaire. Bien qu’elles soient atténuées par les boucliers en place, les radiations font de nombreuses victimes, réduisant terriblement le nombre de travailleurs.
Mais finalement, un fabuleux trésor est découvert ; Un océan de H2O liquide, suffisamment profond pour offrir une efficace protection. Le nouveau monde est baptisé Kakusareta umi, l’Océan caché, et il devient un havre pour une population meurtrie et réduite.

Le Tigre blanc est fondé par les ingénieurs qui ont accomplis de véritables prodiges techniques. La ville de Honshū est fondés, les réacteurs à fusion des vaisseaux démontés sont amenés au cœur du monde et servent à alimenter de nouvelles usines de robotique. Priorité est donnée au développement d’un substrat urbain pouvant accueillir les futures générations japonaises, et pour ce faire, un grand nombre d’unités automatisés sont développées et produites.
En quelques années, la population des machines excède celle des humains. Les vieilles IA des vaisseaux capturés en orbite de Peryton choisissent de fragmenter leurs persona afin d’engendrer une nouvelle génération d’intelligences, mieux adaptées à l’ordre nouveau. Ce sont elles qui proposent un programme spatial mieux adapté aux souhaits de leurs partenaires organiques.

Tandis que les humains profitent de leur nouvelle cité, sans cesse en expansion, les machines du Tigre blanc colonisent la surface, établissent de grands dômes ainsi que des usines totalement automatisés.
Ce sont elles, et plus particulièrement l’IA Alpha Seigyo/ uchū/ bōei, qui imposent leur vision de flottes spatiales automatisées aux autres communautés réfugiées autour de l’étoile Sheliak.
La priorité reste le développement d’infrastructures, aussi bien souterraines que spatiales. Les autres lunes autour de la géante gazeuse Shi no pāru sont sacrifiées pour produire les alliages nécessaires à un réseau de stations habitables. Des travaux d’une telle ampleur prennent beaucoup de temps, durant lequel la société de Byakko se développe autour d’un programme d’ingénierie génétique permettant de fortifier les générations nouvelles.

Au sein du dōng fāng qīng lóng naissant, la maîtrise des techniques avancées de robotique permet au Tigre blanc de prendre l’ascendant sur les autres communautés, qui elles aussi ont visées l’automatisation, mais sans pouvoir rivaliser avec les unités produites par les IA japonaises.
Les échanges de ressources et transferts de connaissances amènent un confort supplémentaire aux habitants de Kakusareta umi, qui sont subtilement orientés par leurs IA vers de nouvelles disciplines les poussant à quitter leur territoire sécurisé.
Les membres humains de la communauté finissent enfin par quitter leur grande métropole souterraine, retrouvant l’immensité du vide laissée par leurs ancêtres. Prudents et mesurés, ils se fascinent pour les techniques complexes de terraforming, communiquant étroitement avec les observatoires spatiaux de Qatzrin afin de localiser des mondes viables. Le Tigre blanc devient rapidement connu pour ses prouesses en matière de cybernétique, et développe des programmes de combattants spécialisés, soutenus par des IA et des unités robotisées.
Les premiers vaisseaux à sortir des chantiers orbitaux du Tigre blanc sont des bâtiments automatisés, destinés aux voyages interstellaires et au déploiement des premières unités robotisées de terraforming. Un ambitieux programme de colonisation est ainsi initié, mais la menace des Sa’Vasku se fait pesante, jusqu’à stopper tous les projets scientifiques en cours.

La Guerre des hǎixīng frappe durement le peuple de Byakko, qui subit de nombreuses pertes, tant du côté organique que numérique. L’effort de guerre mobilise toutes les ressources des jeunes colonies du Tigre blanc, et après des années, l’ennemi est enfin repoussé.

Dès lors, une faction des IA militaires du Tigre blanc impose sa vision d’une Reconquête des anciens mondes humains. Beaucoup s’opposent à ce projet belliqueux, préférant coloniser de nouvelles étoiles, mais le mouvement du Shirosame prend le dessus sur toute autre considération.
La Jieitai Supēsu, la force d’Autodéfense spatiale, est formée et devient un élément majeur de la nouvelle offensive du dōng fāng qīng lóng. Ce n’est que très récemment, après les déboires des nouvelles colonies reconquises dans la ceinture extérieure, que des mouvements populaires peuvent enfin influencer les IA militaires afin que d’importantes ressources soient allouées à la recherche fondamentale.


La grande métropole de Kakusareta umi est un univers cthonien où les jeunes générations organiques comme numériques sont éduquées dans les traditions du Tigre blanc. Plusieurs niveaux souterrains de sécurité limitent fortement toute forme de menace pesant sur le reste du dōng fāng qīng lóng. La majorité des nodes d’interface IA/ humains sont regroupés sous l’océan lunaire, dans des cavernes dont les parois sont intégralement recouvertes par des unités de production en tous genres.
 

La cité est devenu un havre pour ceux qui souhaitent se délasser, oublier les affres d’une guerre menaçant de tout emporter. Des IA de loisirs ont été assignées à de grands centres sportifs au plus profond du manteau rocheux. Les techniques de terraforming expérimentales sont également testées sous l’océan, et offrent des environnements exotiques, présageant ceux des futurs mondes disponibles. 
Saitama-eki, la nouvelle capitale du Tigre blanc, est une station nanoformée par des IA attentives à sa croissance permanente. Annonçant une évolution majeure au sein du Dragon bleu en matière d’architecture spatiale, la station abrite peu d’humains, tous participants à des projets de terraforming avancés. Un groupe d’IA est en charge de coordonner les ressources et consacrent beaucoup d’efforts pour élaborer de grands vaisseaux de colonisation automatisés.
Une flotte de drones assure la sécurité d’un large périmètre autour de Saitama-eki, ce sont des machines de dernière génération, dont les chefs de groupe sont pilotés à distance par l’élite organique de Byakko, qui représente encore l’atout majeur de la Jieitai Supēsu.

Sapporo-eki est le centre principal de production militaire du Tigre blanc, une véritable forteresse en croissance constante, pouvant couvrir une vaste région du système. Pratiquement toutes les fonctions internes sont automatisées, et les IA qui commandent Sapporo-eki forment un groupe n’hésitant pas à expérimenter des concepts technologiques parfois étranges. Des consultants organiques sont fréquemment contactés, mais ce sont plutôt des sociologues ou des artistes, dont les idées peuvent amener de soudaines évolutions dans les branches spécialisées.
Sapporo-eki est également un centre de production énergétique secondaire, fabriquant des unités à fusion qui sont stockées à travers un réseau de hangars orbitaux, prêtes à être distribuées de manière automatique à tous les centres névralgiques du dōng fāng qīng lóng.

Shinda sekai no chi est le premier modèle de monde terraformé par les technologies du Tigre blanc. Encore peu peuplée, la petite lune lointaine est une colonie pour quelques centaines d’individus aux domaines techniques hautement spécialisés.
Les abris sous tente sont la norme et les communautés sont encore en autarcie quasi-totale. Bon nombre d’habitants organiques se sentant oppressés par la prolifération des IA font le choix de venir sur cette porte vers les futurs mondes du Tigre blanc. Bien que le mouvement pro-humain ne soit pas majoritaire au sein de Byakko, les nouveaux colons tendent à favoriser de vieux vaisseaux aux équipements sous leur contrôle, et les IA prospectivistes du Tigre blanc affirment que prochainement, cette communauté isolée formera un nouveau pouvoir militaire et technologique à ne surtout pas négliger.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci d'être passé et d'avoir laissé quelques mots!